Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA)
Coordonnées | Site internet |
Enjeux de commerce extérieur | |
@comesa_lusaka | |
Etats membres | Burundi, Comores, Djibouti, Egypte, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Ile Maurice, Libye, Madagascar, Malawi, Ouganda, République Démocratique du Congo, Rwanda, Seychelles, Soudan, Swaziland, Zambie, Zimbabwe |
Principaux corridors de transport | Corridor Nord (site internet), Corridor Central, Corridor Nord-Sud |
Organisations clés du secteur privé | COMESA Business Council |
La Communauté
Les origines de la COMESA remontent aux années 60, avec l’instauration d’une Zone d’échanges préférentiels (ZEP) en 1981. Dans son idée d’origine, la ZEP envisageait sa transformation en marché commun, ce qui s’est produit en 1994 avec la signature du Traité instaurant la création du COMESA.
Le COMESA a décidé d’étendre la zone de libre-échange en 2008 afin d’inclure également la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) par l’intermédiaire de la Zone de libre-échange tripartite.
Outre la zone de libre-échange et l’union douanière, la promotion des échanges commerciaux compte également au nombre des objectifs du COMESA. A ce titre, on peut citer comme exemples : la libéralisation des échanges et la coopération douanière ; l’introduction d’un réseau douanier informatisé unifié pour toute la région ; l’amélioration de la gestion administrative des transports et de la communication pour faciliter la circulation des marchandises, des services et des personnes, ceci afin de créer un environnement favorable et un cadre juridique qui stimulent la croissance du secteur privé, établissent un environnement sûr et stable pour les investissements à travers l’adoption d’un ensemble de normes communes et l’harmonisation des politiques macroéconomiques et monétaires.
Enjeux de commerce extérieur
Pour parvenir à la création d’une communauté économique au sein du COMESA, les autorités ont choisi de se concentrer sur l’intégration du développement, notamment le développement des échanges commerciaux et la promotion et la coordination des investissements. Quatre domaines structurent le programme d’intégration du développement : le commerce extérieur, l’investissement, les infrastructures et le développement scientifique et technologique.
La formation d’une zone de libre-échange avant le 31 octobre 2000, la création d’une union douanière avec un tarif extérieur commun avant 2004 et la formation d’une union monétaire d’ici 2025 (comprenant une monnaie unique et une Banque centrale commune) sont les trois priorités qui figurent dans le programme en matière de développement des échanges commerciaux.
“Dispositifs de dénonciation, de suivi et de suppression des obstacles non tarifaires”
– http://www.tradebarriers.org/about#.