Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC)
Coordonnées | Site internet |
Enjeux de commerce extérieur | |
Membres | Afrique du Sud, Angola, Botswana, Ile Maurice, Lesotho, Madagascar, Malawi, Mozambique, Namibie, République démocratique du Congo, Seychelles, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe |
Principaux corridors de transport | Corridor Central, Corridor Nord-Sud |
Organisations clés du secteur privé | Association des Chambres du Commerce et de l’Industrie de la SADC Confédération industrielle de la Tanzanie Association des banquiers de la SADC Associations des sociétés de chemins de fer de l’Afrique australe |
La Communauté
Créée en 1980, la Conférence de coordination du développement de l’Afrique australe (SADCC) a été le précurseur de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). C’est avec l’adoption en 1992 du Traité de la SADC, lequel redéfinissait les bases de la coopération entre les États membres en transformant une association libre et « sans amarre » en un arrangement juridiquement contraignant, que la SADC a été créée en tant que telle. La SADC vise à encourager l’intégration régionale au moyen d’une zone de libre-échange et par la création d’une union douanière, d’un marché commun et d’une union monétaire.
Le développement et la croissance économique, la réduction de la pauvreté, l’amélioration du niveau et de la qualité de vie des peuples de l’Afrique australe et l’appui aux personnes défavorisées par le biais de l’intégration régionale sont au nombre des principaux objectifs de la SADC. C’est grâce à une plus grande intégration régionale, fondée sur des principes démocratiques et sur le développement équitable et durable, que la SADC entend atteindre ces objectifs.
SADC est une des parties signataires de la Zone de libre-échange tripartite conjointement avec le COMESA et la CAE.
Enjeux de commerce extérieur
Depuis la création de la SADC, les politiques d’intégration régionale ont été définies pour soutenir la croissance économique et le développement. Ceci a pour but de parvenir à accroitre la taille du marché, à améliorer les flux commerciaux et les flux d’investissement inter-régionaux, et à augmenter les transferts de technologie et d’expérience.
Grâce à la création du marché commun, la SADC espère faciliter la libéralisation des échanges et des capitaux, acter un développement industriel compétitif et diversifié, accroître les investissements et, en dernier lieu, en terminer avec la pauvreté. Pour ce faire, la SADC concentre ses efforts sur l’intégration économique (via les échanges de biens et de services), le renforcement du marché financier et des capitaux, la réalisation de la coopération monétaire grâce à la convergence macroéconomique, l’accroissement des investissements et l’amélioration de la compétitivité au sein de l’espace communautaire.
Parmi les stratégies visant à favoriser les échanges commerciaux en Afrique australe, on peut énumérer : l’élimination progressive des droits de douane ; l’adoption de règles d’origine communes ; l’harmonisation des règlements et procédures douanières ; la production de normes internationalement acceptables ; l’harmonisation des mesures sanitaires et phytosanitaires ; l’élimination des obstacles non tarifaires et la libéralisation du commerce des services.